Les merveilleuses parures de l’Égypte antique

Si l’Égypte antique est connue pour ses prouesses architecturales, elle mérite de l’être davantage pour la qualité et la beauté de ses bijoux. Dans l’article qui suit, nous vous invitons à découvrir un aspect assez peu connu de cette civilisation grandiose qui a marqué l’histoire humaine.

L’élégance avant toute chose…

Au temps de l’Égypte antique, qui dura plus de 3000 ans, hommes et femmes étaient habitués à porter des bijoux. Qu’elles soient riches comme pauvres, les femmes égyptiennes étaient particulièrement reconnues pour leur raffinement et leur coquetterie. La plupart portaient des robes en lin de couleur claire agrémentées de parures allant du simple pendentif de coquillage au pectoral en or serti de pierres précieuses.

De brillants orfèvres

Ces bijoux étaient créés avec soin par les orfèvres égyptiens. Boucles d’oreilles, colliers, bagues, bracelets, pectoraux… Ces artistes talentueux savaient créer des parures en utilisant à la fois leur créativité et les formes naturelles qui étaient appréciées de leur peuple. Les archéologues ont ainsi retrouvé différents bijoux sur lesquels apparaissent des feuilles, des fleurs, des escargots, des oiseaux, des soleils, des serpents ou encore des scarabées. Les matériaux, de l’or au bronze en passant par l’ivoire, étaient également variés, ce qui conférait aux bijoux égyptiens des textures et des couleurs très diversifiées.

Des bijoux divers et variés

Voici quelques-unes des parures qui étaient les plus usitées au temps de l’Égypte antique :

Les boucles d’oreilles : fabriquées en ivoire, en argent ou en or (pour les plus fortunées), elles embellissaient déjà les délicates oreilles des femmes il y a 3500 ans sous la 18ème dynastie égyptienne !

Les bagues : ces bijoux ornaient souvent les mains des Égyptiennes, lesquelles en portaient même parfois plusieurs sur le même doigt. Fabriquées en pierres ou en métaux, ces bagues étaient très prisées par les peuples de l’Égypte Antique…

Le collier : il s’agit du bijou le plus présent sur les sites archéologiques d’Égypte. À la fois discret et romantique, il était fabriqué avec des coquillages ou de fragiles perles de porcelaine.

Le diadème : cornaline, lapis-lazuli, améthyste, feldspath, turquoise… Les orfèvres de l’Égypte antique aimaient employer ces pierres précieuses (locales ou importées de royaumes étrangers) pour confectionner de magnifiques diadèmes.

Le pectoral : généralement en or et orné de pierres précieuses, le pectoral égyptien pouvait être soit rigide, soit articulé. Il descendait jusqu’à la mi-poitrine de sa porteuse (certains modèles plus imposants la couvraient même totalement).

Lorsque bijou rimait avec symbolisme…

Toutefois, les Égyptiennes n’appréciaient pas leurs bijoux que pour des raisons esthétiques. En fonction de leurs éléments de fabrication, ces parures étaient réputées les protéger contre divers malheurs. Par exemple, les femmes considéraient l’œil d’Horus comme un symbole harmonisant, capable de rétablir l’ordre dans leur vie. Symbole d’immortalité, l’Ankh était, quant à lui, censé offrir une longue vie à celle qui le portait. Symbole de résurrection pour les défunts et de préservation pour les vivants, le scarabée, enfin, était considéré comme un puissant protecteur contre les énergies négatives.